Henri Martin, Henri Le Sidaner

Henri Martin et Henri Le Sidaner ont toujours été regardés comme deux talents fraternels. Si l’on évoquait l’un, c’était immédiatement à l’autre que l’on songeait. Appartenant à une génération symboliste éprise de musique et de poésie, les deux artistes étaient avant tout des mordus de la nature. Ils en ont incarné les deux versants : les clartés ensoleillées de la terre méridionale et les effets apaisés de l’âme septentrionale.
Ils participèrent au courant intimiste qui régna sur la Belle Époque. En respectant la véracité des apparences, nos artistes s’attachèrent à rendre la poésie, la tendresse, la dévotion de leurs sujets, « le sens intime des spectacles de la vie ». C’est ainsi qu’ils surent véritablement créer une connivence avec le spectateur et qu’ils furent qualifiés
d’intimistes.

Sommaire

Deux talents fraternels
Les succès précoces d’Henri Martin
Les débuts hésitants d’Henri Le Sidaner
Le Paris fin de siècle
Les expositions de la Belle Époque
Les compositions monumentales d’Henri Martin
Gerberoy
Labastide-du-Vert et Saint-Cirq-Lapopie
La Grande Guerre
Les Années folles
L’Académie des Beaux-Arts
Peintres et musiciens
La postérité