Vermeilleux !

L’argent doré de Strasbourg du XVIe au XIXe siècle

Cet ouvrage permet de découvrir certains des plus beaux chefs-d’œuvre de l’orfèvrerie du XVIe au XIXe siècle. Strasbourg, ville «libre», fut réputée pour sa dorure sans pareille, et la qualité de ses orfèvres. Ainsi, en honorant plusieurs générations d’orfèvres strasbourgeois, cet ouvrage célèbre trois siècles d’excellence artistique et s’articule autour de deux parties chronologiques : l’influence germanique à la Renaissance et à l’époque Baroque, puis le style français du XVIIIe, le style rocaille, le néoclassicisme, et le XIXe siècle. Entre l’Allemagne et la France, ville principale de l’Alsace germanique d’où sont originaires nombre de dynasties princières, Strasbourg est d’abord un centre artistique florissant tourné vers l’Allemagne. Les nombreux orfèvres de talents sont issus de la puissante corporation appelée « tribu de l’Échasse », qui contrôle rigoureusement la qualité du travail des artisans. Sur les plaques d’inculpation de la corporation qui subsistent aujourd’hui, on dénombre plus de cinq cents poinçons. Après le rattachement de Strasbourg à la France en 1681, c’est l’influence française qui s’affirme avec, notamment, la construction du palais Rohan par Robert de Cotte, l’un des meilleurs architectes parisiens. Le statut particulier de la ville, où le titre moins élevé de l’argent allemand est maintenu et les taxes plus basses, profite aux orfèvres, qui se spécialisent dans la conception d’objets luxueux commandés en particulier par les maisons régnantes des États voisins de Hesse-Darmstadt ou du Palatinat.

Format :
21.2 x 30 cm
352 pages
1500 illustrations environ
Reliure :
Relié sous jaquette pelliculée
ISBN : 978-2-903824-91-4 85,00